RFI : interview de Martine Orange sur l’influence du système Bolloré en Afrique – Emission « Invité Afrique », 08.09.09

Interviewée par RFI, Martine Orange, qui a publié en février dernier sur Mediapart (www.mediapart.fr) une longue enquête sur le système Bolloré, explique l’influence de ce dernier en Afrique.

Pour en savoir plus sur la « face cachée » de l’empire Bolloré, retrouvez l’interview de Martine Orange : RFI, interview de Martine Orange sur l’influence du système Bolloré en Afrique, 08.09.09 (document à écouter avec Real Player).

Mediapart : « Enquête sur les bonnes affaires africaines de Bolloré », 10.04.2008

Le site Mediapart (www.mediapart.fr) explique dans un article d’avril 2008, signé Blandine Flipo, les tenants et aboutissants de la politique de communication du groupe Bolloré à destination de l’Afrique. Extrait :

« S’aider de la presse pour développer ses affaires, le procédé est éprouvé. Vincent Bolloré est passé maître en la matière, spécialement dans ses affaires africaines. Pour preuve, il faut lire cette interview de 20 pages, dans le numéro double de Jeune Afrique, actuellement dans les kiosques.

L’hebdomadaire panafricain, un des plus lus en Afrique francophone, y décrit un «séducteur chaleureux» ayant eu l’«amabilité de nous accorder quelques heures de son temps précieux». L’homme n’est pas un inconnu chez Jeune Afrique. En 1999, le magazine lui avait déjà généreusement ouvert ses pages. Selon des sources bien informées, l’industriel breton a versé dans les années 1990 une obole au journal en difficulté. Jeune Afrique n’y fait aucune allusion dans son texte de présentation de l’interview.

Dans cet entretien, Vincent Bolloré martèle : «Nous ne nous désengageons pas de l’Afrique. On y est même de plus en plus présents.» Hasard bienheureux, le 3 avril, quelques jours après la parution du journal, l’industriel breton s’est rendu à une cérémonie sur le port autonome d’Abidjan en Côte-d’Ivoire.

L’interview donnée à Jeune Afrique ne pouvait pas avoir échappé aux Ivoiriens: Laurent Gbagbo y figure en une. Lors de ce voyage, Vincent Bolloré a rencontré le président Gbagbo, qu’il qualifie d’homme «tout à fait remarquable» dans Jeune Afrique. Il a d’ailleurs été fait par la présidence ivoirienne « commandeur de l’ordre national ».

Cet épisode illustre parfaitement la stratégie de communication actuelle du groupe Bolloré. »

Jeune Afrique : « La nouvelle image des « Africains » de Bolloré », 18.06.2009

Le journal Jeune Afrique décrypte la dernière grande opération de communication de Bolloré : un voyage de presse à grands frais visant à « couper court aux rumeurs » relatives à certaines pratiques controversées du groupe en Afrique… : http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAJA2526p092-094.xml0/-France-journaliste-groupe-Bollore-Dominique-Lafont-La-nouvelle-image-des–Africains–de-Bollore.html

Extraits :

« Du groupe Bolloré, on a tout écrit ou presque. À la suite de son entrée dans le capital du publicitaire français Havas, ses détracteurs ont fait courir le bruit que l’entreprise dirigée par Vincent Bolloré était sur le point de se désengager de l’Afrique subsaharienne, pour se consacrer aux médias. Ces rumeurs sont venues s’ajouter à un cliché largement répandu qui présente le groupe français comme étant l’un des symboles de la « Françafrique ». À tort ou à raison, on lui a reproché d’user de ses réseaux, de ses émissaires occultes, en familier de l’ingérence dans les affaires internes des anciennes colonies françaises.

[…] C’est donc courant avril que Dominique Lafont a convié quelques journalistes à l’accompagner dans un tour du propriétaire. Destination le Kenya, le Congo et le Cameroun. En trois jours.

[…] Le voyage a été une sorte de rallye-raid effectué par sauts de puce à bord d’un Bombardier Learjet. L’ambiance était à la fois empreinte de cordialité et de ressentiment à l’égard de la presse. Le 29 mars, en effet, une émission de la radio publique France Inter a étrillé « L’empire noir de Vincent Bolloré », poussant les proches du milliardaire à dénoncer une enquête « à charge ». Le périple doit remettre les pendules à l’heure et « expliquer pourquoi nous avons fait le pari de nous développer sur ce continent », insiste Dominique Lafont.

[…] Sur le chemin du retour, épuisés par le rythme effréné de ce « posé-décollé », les hommes de Bolloré, tombant volontiers la veste sans jamais se séparer de leur Blackberry professionnel, multiplient les apartés. Côté journaliste, on reste un peu sur sa faim. Trois jours, n’est-ce pas un peu court pour dissiper tous les malentendus ? »

Libération : « Les Camerounais exploités des palmeraies de Bolloré », 11.03.2008

« Surpopulation, insalubrité et promiscuité » : tels sont les termes employés par Libération pour décrire les conditions de vie et de travail des camerounais employés dans les palmeraies du groupe Bolloré. Une enquête de mars 2008 signée Fanny Pigeaud : http://www.liberation.fr/economie/010176109-les-camerounais-exploites-des-palmeraies-de-bollore.

Aperçu :

« Dans cette plantation de palmiers à huile de 9 000 hectares de la Société camerounaise des palmeraies (Socapalm) – filiale d’un groupe belge, Socfinal, lui-même détenu à près de 40 % par Bolloré […] -, les ouvriers sont en colère. Depuis novembre, ils ont plusieurs fois fait grève contre leurs conditions de vie et de travail.

[…] « Une journée ne suffit pas pour décrire nos souffrances », assure Albert, un ouvrier. Depuis plusieurs années, il vit en permanence dans la palmeraie. Six jours par semaine, il coupe de lourds régimes de noix de palme. Sans gants pour protéger ses mains : ses paumes ont pris la couleur orange des noix que Socapalm transforme en huile de cuisine.

[…] Le tout pour pas grand-chose : il gagne 22 francs CFA pour un régime de 15 kg. En moyenne, il touche 35 000 francs CFA (environ 53 euros) par mois, ce qui ne lui permet pas de vivre décemment. […] « Les retenues sur nos salaires sont courantes. Nous sommes souvent payés en retard voire pas du tout», précise-t-il. Albert n’est pas affilié à la sécurité sociale et n’a pas de couverture médicale. «Beaucoup voudraient partir mais ne le peuvent pas, parce qu’ils n’en ont pas les moyens et parce qu’ils attendent qu’on paie leurs arriérés de salaire », affirme-t-il. «Nous sommes les esclaves de la Socapalm», soupire un de ses collègues.

[…] « Nous vivons comme des animaux», indique, dégoûté, Albert. Il n’y a pas d’eau, pas de sanitaires et seulement quelques heures d’électricité par jour dans le campement où il vit avec sa famille. Surpopulation, insalubrité et promiscuité font le reste du quotidien de ces vieilles baraques de bois grisâtre et étroites, collées les unes aux autres. »

BFM TV : « Les moyens de l’Etat français sont mis à la disposition de M. Bolloré dans les pays africains » : dès 2008, Arnaud Montebourg dénonçait

Le 3 janvier 2008, le député socialiste Arnaud Montebourg était interviewé sur BFM TV, dans l’émission “Bourdin Direct”.

Aperçu :

« Monsieur Bolloré fait l’objet d’un certain nombre de plaintes et d’accusations dans deux pays d’Afrique pour corruption, au Cameroun et au Togo, et je me demande ce que fait notre Président de la République, le Président de la République française, 5ème puissance au monde, avec des responsabilités mondiales, dans l’avion privé ou dans le yacht privé d’un homme qui lui-même est accusé de corruption dans un certain nombre de pays d’Afrique. Je me le demande, et je me demande si cela est du niveau de notre pays, la France. […]

Il se passe en Afrique un certain nombre de choses du côté de M. Bolloré, c’est le tiroir-caisse. La fortune industrielle de Monsieur Bolloré, c’est la gestion des ports en Afrique…

[L’Afrique], c’est sa base arrière, en quelque sorte, et de ce point de vue, nous voyons bien comment les moyens de l’Etat français sont mis à la disposition de M. Bolloré dans les pays africains. […]

Par exemple, il y a à l’Elysée encore un conseiller très influent, qui est M. Joubert : c’est le patron de la cellule africaine de l’Elysée, sa femme est employée de M. Bolloré, donc nous voyons bien qu’il y a des rapports d’échange de services entre Monsieur Sarkozy et Monsieur Bolloré. »

Retrouvez l’interview d’Arnaud Montebourg sur Dailymotion : http://www.dailymotion.com/video/x3y2f8_sarkozy-bollore-balkany-ou-la-corru_politics

Retrouvez le script de l’interview : Script de l’interview d’Arnaud Montebourg sur BFM TV, émission « Bourdin Direct », 03.01.08

Mediapart : « Dans les brouillards du Liechtenstein », 05.02.09

Le Liechtenstein serait-il le point d’aboutissement de tous les flux financiers orchestrés par Bolloré ? C’est l’hypothèse suggérée par Mediapart (www.mediapart.fr) dans le 4e et dernier volet de son enquête sur la face cachée de Bolloré : « La face cachée de l’empire Bolloré (4) : Dans les brouillards du Liechtenstein », Mediapart, 05.02.09, Martine Orange.

Morceaux choisis :

« En février 2008, un salarié bancaire déclenche le scandale du Liechtenstein et une vraie crise entre l’Allemagne et cette principauté. Contre la somme de 700.000 dollars, il accepte de livrer au fisc allemand un cédérom sur lequel figurent des centaines de noms. La plupart sont des étrangers : fuyant les rigueurs fiscales de leur pays, de riches clients ont trouvé refuge dans ce paradis fiscal, jugé comme un des plus opaques par l’OCDE.

Sans aucune complaisance, le gouvernement allemand diligenta une série d’enquêtes, arrêta des patrons, livra les noms des coupables au public. […] La commission parlementaire américaine publia aussi le nom de ses exilés fiscaux. En France, le gouvernement annonça que 92 ressortissants français étaient sur la liste. On n’en sut pas plus. Silence, l’enquête du fisc se poursuit, selon les termes officiels.

Les noms de certains actionnaires du groupe Bolloré-Rivaud figurent-ils dans cette liste? Mystère. Mais ils pourraient en faire partie. Car c’est là que se termine la pyramide de Rivaud, dans les brouillards de Vaduz. Après avoir fait de nombreux tours et détours par le Luxembourg, la Suisse, Guernesey, c’est au Liechtenstein qu’une partie de l’argent semble échouer dans plusieurs trusts créés à cet effet.

[…] Nul doute que l’enquête du fisc français finira par aboutir, éclairera ce qui doit l’être et dissipera tous les soupçons. D’autant que la lutte contre les paradis fiscaux est désormais une priorité présidentielle. »

Mediapart : « Vincent et les «petites caisses» du Luxembourg », 04.02.09

Les sociétés du groupe Bolloré affichent des résultats sans comparaison avec les plus-values proclamées : comment l’expliquer ? Les « gains sont captés ailleurs », explique Mediapart (www.mediapart.fr) dans le troisième volet de l’enquête de Martine Orange : « La face cachée de l’empire Bolloré (3) : Vincent et les «petites caisses» du Luxembourg », Médiapart, 04.02.09, Martine Orange.

Quelques extraits :

« A la lecture des comptes de son groupe, une question vient à l’esprit. Pourquoi tous ces coups financiers ne se voient-ils jamais dans ses comptes ? D’une année sur l’autre, le groupe Bolloré affiche un résultat qui n’a rien de comparable avec les plus-values proclamées. […] La réponse à cette question est simple : les gains financiers sont captés ailleurs. L’homme est peu partageux, il préfère exercer ses talents financiers en dehors de son groupe officiel, dans d’autres structures. Ses sociétés personnelles d’abord, les sociétés qu’il contrôle par ailleurs ensuite.

[…] Si le souhait de Nicolas Sarkozy de voir le Luxembourg renoncer à ses passe-droits fiscaux se réalisait, son ami Vincent Bolloré serait peut-être embarrassé.

[…]  Bolloré préfère accumuler les réserves financières plutôt que les distribuer. Un comportement normal pour lui dans les sociétés cotées : moins il verse aux actionnaires minoritaires, mieux cela vaut à ses yeux. Mais cette politique s’applique aussi aux multiples sociétés non cotées. D’une année sur l’autre, le dividende est maintenu au même niveau, quel que soit le résultat. […] Les administrateurs, toujours les mêmes, s’accordent une petite gâterie supplémentaire : ils se versent des tantièmes, ce qui leur permet de recevoir selon la loi belge et luxembourgeoise, entre 7 et 10% du résultat distribué, réparti entre eux à leur guise.

[…] Aujourd’hui, Vincent Bolloré se sent très fort. Et il n’a manifestement plus envie de partager du tout. Différentes structures continuent à acheter les actions du groupe régulièrement. […] Il n’y a guère de raison que le mouvement s’arrête et que le groupe un jour ne sorte de la cote, pour prospérer à l’abri des regards.

Vincent Bolloré n’est pas encore tout à fait arrivé au moment où il osera afficher réellement l’ampleur de sa fortune. Mais il n’en est pas très loin. Lui qui se vantait jadis d’avoir le sens de l’économie et revendiquait des rémunérations mesurées est en train de changer de pied. En 2005, il affichait encore une rémunération de 1,3 million d’euros. En 2007, elle est passée à 3,4 millions. Officiellement. »

Médiapart : « Comment Vincent Bolloré s’est taillé un empire en Afrique », 03.02.09

Suite de l’enquête de Mediapart (www.mediapart.fr) sur la face cachée de l’empire Bolloré : le journal s’intéresse dans ce second volet aux activités africaines du groupe : « La face cachée de l’empire Bolloré (2) : Comment Vincent Bolloré s’est taillé un empire en Afrique », Médiapart, 03.02.09, Martine Orange.

Aperçu :

« Vincent Bolloré sait l’intérêt que portent les gouvernements successifs à l’Afrique, plus souvent d’ailleurs au niveau de l’Elysée et du ministère de l’intérieur que du Quai d’Orsay. Et il ne manque pas de les tenir informés, voire un peu plus, de ses différents projets.

[…] Fort de son expérience industrielle réelle mais aussi de ses soutiens divers, Vincent Bolloré s’est donc mis sur les rangs des privatisations. […] Après les trains, l’homme d’affaires jette son dévolu sur les ports. Ces attributions ne se font pas toujours dans la plus grande clarté et donnent lieu à de sérieuses batailles de réseaux. Ainsi, celle du port d’Abidjan en 2004, réalisée en pleine guerre. Les conditions ont paru si peu régulières à la Banque mondiale qu’elle a demandé une révision du contrat.

[…] Vincent Bolloré est désormais incontournable dans cette partie de l’Afrique. Des entrepôts pour stocker les matières premières à la gestion des ports, en passant la manutention, les grues, les chemins de fer, il a intégré toute la chaîne logistique permettant de transporter le bois, le cacao, le café, le coton, et bientôt les minerais, du cœur de l’Afrique aux ports, expédiant en retour les produits venus de Chine ou d’Europe.

[…] Il est aujourd’hui un des plus grands planteurs d’Afrique. […] A l’inverse de l’activité en Asie, Socfinal a presque partout les mains libres en Afrique. Cela permet entre autres de ne pas abandonner les pratiques du bon vieux temps : toutes les dettes restent sur place, la trésorerie, elle, repart au Luxembourg. Vincent Bolloré veille au plus près du développement de la filière. Et pour certaines sociétés sensibles, il ne délègue pas. »

Mediapart : « Enquête sur la face cachée de l’empire Bolloré », 02.02.09

Comment expliquer le décalage entre les ambitions affichées par Bolloré et ses moyens, apparemment plus modestes ? Par l’existence d’une « face cachée de l’empire Bolloré », répond Mediapart (www.mediapart.fr) dans une enquête en quatre volets publiée en février 2009 et signée par Martine Orange.

Ci-joint le premier volet de ce reportage : « La face cachée de l’empire Bolloré (1) : Enquête sur la face cachée de l’empire Bolloré », Mediapart, 02.02.09, Martine Orange.

Extraits :

« À la lecture des comptes officiels de son groupe, son appétit paraît démesuré par rapport à ses moyens. […] D’autant que sur les sept activités du groupe, seules les branches transports et logistiques, distribution d’énergie, affichent un résultat opérationnel positif. Toutes les autres sont en perte. Et c’est sans compter les gros paris sur l’avenir qu’a pris Vincent Bolloré en misant sur le développement de la batterie électrique, le redressement d’Havas, ses convoitises sur Aegis.

[…] Il y a bien une face cachée de l’empire Bolloré. Entre Afrique et Luxembourg, Vincent Bolloré a bâti un deuxième groupe puissant, discret et tentaculaire. Il lui permet de faire ses coups financiers à l’abri des regards, de prospérer hors de nombreuses contraintes fiscales et réglementaires et d’accumuler une richesse sans proportion avec celle revendiquée.

[…] Bolloré aujourd’hui, ce sont des dizaines de sociétés et de filiales dans le monde. Une petite partie est installée en France, un certain nombre en Afrique pour les besoins de ses activités portuaires, logistiques et agricoles, et un bon paquet ailleurs en Europe, avec une nette préférence pour le Luxembourg. […] Tout fonctionne en circuit fermé. Aux conseils d’administration, on retrouve la même poignée d’hommes, cinq ou six, contrôlant l’ensemble de la pyramide. »

France Inter : « Cameroun : l’empire noir de Vincent Bolloré », émission « Interception » du 29.03.09

France Inter a mené l’enquête sur les pratiques du groupe Bolloré au Cameroun. Retrouvez l’intégralité de l’émission sur le site de France Inter : http://sites.radiofrance.fr/franceinter/em/interception/index.php?id=77736.

Voici la présentation de l’émission publiée sur le site de France Inter :

« Vincent Bolloré est sans doute aujourd’hui l’un des hommes d’affaires français les plus puissants et les plus influents. Un homme d’affaires qui sait choisir et cultiver ses amitiés. C’est sur un yacht lui appartenant que Nicolas Sarkozy était allé passer quelques jours de repos, juste après son élection à la présidence de la République, en mai 2007.

Héritier d’un groupe industriel familial, Vincent Bolloré a bâti en quelques décennies un véritable empire diversifié dont le chiffre d’affaires est estimé à plus de 6 milliards d’euros. Une partie de cette fortune est désormais réalisée sur le continent africain. Par le biais de diverses sociétés, le groupe Bolloré occupe une place déterminante dans les économies de Côte d’Ivoire, du Congo, du Gabon ou du Cameroun. Dans ce dernier pays, il contrôle en grande partie le port autonome de Douala, les chemins de fer et des plantations de palmiers.

A l’approche d’une tournée de Nicolas Sarkozy dans plusieurs pays africains, Benoît Collombat a enquêté au Cameroun et a recueilli des témoignages inédits de camerounais qui décrivent les réalités concrètes de cet empire et sa face sombre, héritage direct d’une « françafrique » avec laquelle Nicolas Sarkozy prétendait rompre à son arrivée à l’Elysée. »