Les factures du « Ministre Conseiller » Debbasch

Comme indiqué par le quotidien Libération dans son article du 3 juin 2009, Progosa confirme avoir rémunéré le « Ministre Conseiller » Charles Debbasch pour son assistance juridique.

Présenté par le journal Le Monde (11/05/05) comme l’ « un des principaux conseillers du régime au pouvoir au Togo », Charles Debbasch a fait payer ses services en tant qu’avocat (jusqu’en septembre 2007, date de sa radiation du barreau de Paris suite à sa condamnation dans l’affaire Vasarely) puis en sa qualité de docteur en droit.

Nos lecteurs trouveront ci-dessous une première facture, régulièrement émise et acquittée, attestant des sommes facturées par le « Ministre Conseiller » Debbasch à Progosa pour prix de ses conseils.

D’autres suivront… nombreuses !

Facture C. Debbasch, 22.05.00

Prière de ne pas sourire !

Nous ne résistons pas au plaisir de mettre en ligne la dépêche AFP ci-dessous. Les propos de M. Alain Joyandet, secrétaire d’Etat français à la Coopération, se passent de commentaires. On hésite à en rire ou à en pleurer… 

PARIS, 9 juin 2009 (AFP) – Le secrétaire d’Etat français à la Coopération, Alain Joyandet, a affirmé mardi que Paris n’avait « aucun candidat » privilégié pour la succession du président Omar Bongo décédé lundi. Interrogé sur un soutien éventuel à son fils Ali présenté comme son possible successeur, M. Joyandet a déclaré sur LCI : « la France n’a aucun candidat dans cette élection, la France souhaite que ces élections soient organisées comme le prévoit la Constitution ». 

« La France est au côté du peuple gabonais, des institutions gabonaises, et elle en restera là », a-t-il ajouté. « Le président Sarkozy souhaite que nous construisions une nouvelle relation avec l’Afrique, avec les Etats africains, que nous poussions partout où nous en avons la possibilité la démocratie et la transparence », a-t-il rappelé. 

Nicolas Sarkozy a affirmé depuis son élection en 2007 sa volonté de rompre avec la « Françafrique », ces relations étroites maintenues avec l’ancienne puissance coloniale, et que le président gabonais, au pouvoir depuis 41 ans, incarnait. « Le président Bongo a maintenu son pays pendant 41 ans, sans heurt, sans une goutte de sang, avec quelque part un brin de génie pour tenir cette unité nationale particulièrement difficile », a fait valoir M. Joyandet. 

« Le Gabon est ami avec la France, la France souhaite conserver cette amitié, aider le Gabon c’est favoriser les étapes institutionnelles », a-t-il encore ajouté.