Qui est M. Charles Debbasch ?

Des internautes m’interrogent sur M. Charles Debbasch, que je mentionne dans ma lettre au Président Faure du 29 mai 2009.

En réponse à leurs interrogations, on trouvera ci-joint des éléments d’information publiés par les journaux Le Monde, Libération et Le Figaro.

Le Monde du 15.05.93 : “Conflit entre l’artiste et l’ancien président de sa Fondation – L’énigmatique affaire Vasarely”

Le Monde du 03.12.94 : “L’ancien doyen placé sous mandat de dépôt dans l’instruction de l’affaire Vasarely – Les filières suisses de Charles Debbasch”

Le Monde du 16.12.01 : “Trois ans de prisons requis contre Charles Debbasch pour le “pillage systématique” de l’oeuvre de Vasarely”

Le Monde du 18.04.03 : “Charles Debbasch poursuivi pour “blanchiment” »

Le Monde du 11.05.05 : “Le conseiller français du régime togolais Charles Debbasch condamné en France”

Libération du 19.05.07 : “Debbasch, le “pilleur” de la fondation Vasarely, relâché”

Le Figaro du 14.10.07 : “Charles Debbasch en résidence surveillée à Bruxelles”

Le Figaro du 15.10.07 : “En fuite au Togo et toujours payé par la France”

3e quai de Lomé : comment « ils » ont fait échouer le projet pour satisfaire les intérêts de Bolloré… et les leurs

Nous avons précédemment publié une lettre de février 2002 (cf. ci-dessous) dans laquelle Gilles Alix, n°2 du groupe Bolloré, fait ouvertement part à Jacques Dupuydauby de ses réticences quant au développement du port de Lomé : « l’installation d’un hub à Lomé, affirme-t-il, pourrait être très préjudiciable à nos activités maritimes et terrestres ».

Nous reproduisons aujourd’hui un second courrier, daté du 12 avril 2002, dans lequel Gilles Alix réitère son hostilité marquée à l’égard du projet d’extension du port de Lomé : « l’extension du quai serait préjudiciable à l’activité des armateurs traditionnels desservant la COA », écrit-il, faisant par ailleurs part de ses doutes quant aux perspectives de volumes de Lomé.

Dès 2003, conformément aux engagement pris vis à vis de feu le général Eyadéma, Président de la République du Togo, Progosa s’est attaché à promouvoir le projet de construction d’un 3e quai sur le port de Lomé : un développement déterminant pour faire de Lomé le premier port de transbordement de la sous-région.

Le projet s’est concrétisé par la signature d’un protocole d’accord, signé pour la République togolaise par S.E. Faure Gnassingbé, alors Ministre de l’Equipement. La cérémonie de pose de la première pierre s’est tenue le 1er janvier 2005 en présence de feu le général Eyadema, Président de la République du Togo.

Si cette cérémonie est depuis restée sans suite (ce qui nous a régulièrement été reproché dans la presse togolaise), la responsabilité n’en revient pas à Progosa, qui n’a eu de cesse de relancer le projet. Nous allons, dans les jours qui viennent, publier des documents attestant que le démarrage des travaux a été retardé du fait du gouvernement togolais.

Ces documents montreront aux togolais comment les intérêts privés ont prévalu contre les intérêts publics. Une fois encore, on trouvera la main du « Ministre Conseiller » Debbasch derrière tout cela !

Demain, premier épisode : le fac-similé d’une lettre en date du 9 août 2004, adressée par le Ministre de l’Equipement, des Mines et des Postes et Télécommunications de l’époque, S.E. Faure Gnassingbé, au président de Progosa.

Lettre de Gilles Alix à Jacques Dupuydauby, 12.04.02

Lettre de Gilles Alix à Jacques Dupuydauby, 26.02.02